« Kidal » est passé #SousMonScalpel : pas de chance pour l’auteure !
Kidal…
C’est le doux nom du dernier né de la plume de Myrtille Akofa Haho. Ce recueil de six nouvelles est fièrement sorti des entrailles des éditions Savanes du Continent. Il a d’ailleurs tout pour devenir votre livre du moment, mais ne vous fiez surtout pas à son petit format. Une fois entre ses pages et au fil de votre progression, vous ne vous poserez qu’une seule question : pourquoi ? Un ’’pourquoi’’ auquel vous tenterez de trouver des réponses, enfin, si vous aimez vous masturber… Intellectuellement. 🤭😅
Ami(e)s du livre, veuillez attacher vos ceintures et rester calmes. Nous mettons le cap sur Kidal sans plus attendre ! 🤗🚀📔
Kidal, un cocktail Molotov d’émotions
C’est avec la nouvelle éponyme du recueil que vous commencerez votre lecture. On se retrouve rapidement dans un bus en partance vers Kidal aux côtés de Fayi. La jeune femme est follement éprise de Modhou, mais ce dernier semble se jouer d’elle. Quelques pages plus loin, le lecteur fera une découverte macabre (P 18). Il peut même sentir l’odeur du cadavre desséché de Modhou que Fayi transporte et chérit malgré tout. Les crimes dans leur grande majorité sont commis par amour à ce qu’il parait. Kidal le confirme ! 😆
La solitude est mauvaise conseillère quand le virtuel devient un allié. (P20)
Avec ‘’Chloroquine’’, Myrtille Akofa Haho nous fait repenser à la douce époque du Coronavirus (nan j’déconne mdr). Elle nous présente Awa et Ibrahim, deux âmes que l’amour ne réunit plus. Un mariage blanc, un chantage pour accorder le divorce plus tard, nos deux amoureux deviennent partenaires d’affaires. Un délire façon Breaking Bad mélangé au Darknet qui donne vie à ‘’Chloroquine’’. Une application destinée à vendre du Coca-Cola de la coke. 😆😂😆
Par un malheureux concours de circonstances, Chloroquine dépasse les attentes et échappe totalement au contrôle de ses concepteurs. Les stups s’en mêlent et l’affaire s’emmêle… Game over.
Jamais ils n’avaient imaginé, quand ils mettaient leur entreprise sur pied, qu’un jour le coronavirus aurait pour remède la chloroquine. Chloroquine. C’était le mot le plus utilisé dans la presse après le nom de la maladie. (P 40)
Du rythme, du style et de la surprise au menu
Après avoir bien planté le décor avec ce qui précède, l’auteur nous invite à découvrir ‘’Mon mari fait sa star’’. Bella, une veuve au caractère bien affirmé fait le trottoir pour s’occuper de ses rejetons. Nous découvrons son quotidien, ses nuits de travail et Marie-Djangban, sa collègue. Tout allait bien jusqu’à ce que Parfait, le défunt mari de Bella se manifeste d’une étrange manière. Ainsi, dans Kidal, l’amour et la mort semblent former un beau duo… 🥲
Je suis pute, mais j’ai aussi un cœur de femme. (P 49)
Survolons quelques nouvelles et posons-nous cette fois sur ‘’Assanhoun conjugual’’. Sonagnon partage une cour commune avec ses quatre épouses. Comme souvent dans ce genre de configuration, les querelles ne sont jamais absentes. Les tours de lit sont généralement l’étincelle qui met le feu aux poudres (P 90). Mais quand mort d’homme s’en suit, l’histoire prend des allures plutôt tragiques. N’allez pas au bout de cette nouvelle si votre cœur n’est pas solide. Je vous aurai prévenus. 🥱🤪🥲
Kidal : le verdict
Quel est mon avis à propos de Kidal ?

Avec ce recueil de nouvelles, Myrtille Akofa Haho démontre une fois de plus qu’elle a la plume alerte. Le livre se lit vite (113 pages), et les nouvelles sont véritablement captivantes. Il est difficile de voir la fin venir, et quand on s’y retrouve, impossible de ne pas être ‘’choqué’’. Plus d’une fois, je me suis surpris à crier « nooooooooooon Myrtille ! ». Pour ma part, l’objectif est atteint. La lecture d’un livre doit susciter des émotions, et Kidal est un délicieux cocktail en la matière. Courez vite vous procurer votre exemplaire ! 📔🏃🏽♂️🏃🏽♂️🏃🏽♂️
Quant à ceux qui ont déjà dévoré le recueil, quelle est votre nouvelle favorite ? Dites-moi tout dans les commentaires. 🤗😉👂
Cyr ZOGO
Lire ce compte rendu est un vrai petit-déjeuner ce vendredi matin (délicieux, digeste, costaud…). Gratitude infinie à Monde en lettres et bonne suite à vous. 🥰🥰🥰🥰
J’ai lu le livre, et aimé mon moment de détente avec.
J’apprécie beaucoup la plume de l’auteur.
Effectivement, elle sait comment transporter le lecteur dans son univers. Ne manquez pas de découvrir nos autres posts sur le blog 🤗