La femme au portefeuille avoue tout #SousMonScalpel !
La femme au portefeuille, un titre bien énigmatique pour ce roman publié aux Hémisphères Editions (2017) et signé par Gaston Zossou. Dans le fond c’est l’histoire d’un être singulier et solitaire qui s’oppose aux traditions. Une femme que rien n’arrête, pas même la morale. On connait l’auteur pour ses nombreux ouvrages tels que Les enfants du sable (2015), Un os dans la gorge des dieux (2012) et autres, mais La femme au portefeuille est un roman unique en son genre. 27 chapitres qui se racontent en 177 pages, et qui font ressentir au lecteur toutes sortes d’émotions.
Mesdames et messieurs, servez-vous un verre de la crème liqueur de souchet by Norée et prenez place. Ramath a tout avoué #SousMonScalpel ! 😎😈
Ramath ? Oui, Ramath…
Un si joli prénom pour cette petite fille d’à peine 12 ans, qui découvre bien assez tôt son pouvoir de séduction. Ramath, cette fillette qui a compris avant plusieurs autres du même âge, que son corps était sa plus belle arme. Ramath, ce bout de femme qui a fait tourner la tête du maitre Gaspard, de midi à quatorze heures sous le manguier du village (page 11). Ramath, cette bombe en miniature qui a fini par tout faire exploser sur son passage. 💣💥💥
Le personnage principal de ce roman est bien Ramath, une fille pas comme les autres. Depuis toute petite, elle avait de grandes ambitions et était prédestinée à un bel avenir. Une prophétie renforcée par les dires de sa cousine, qui lui fit office de guide. La fillette de 12 ans déchainait des envies chez les hommes (allez savoir pourquoi …) et sa grand-mère lui donna très tôt un avertissement :
La femme qui connait quarante et un partenaires au cours de sa vie est aussitôt frappée de démence. (Page 16) Cliquez pour tweeterLa consigne était donc claire : Ramath ne devait en aucun cas avoir d’intimité avec un tel nombre de partenaires, sinon… Le maitre Gaspard fut le premier homme atteint de cette folie que communique Ramath aux mâles. Un mal que le conseil des maitres eut des difficultés à comprendre. Comment une fillette de 12 ans peut-elle troubler à ce point le maitre Gaspard ? (Pages 25-29)
Reprenez encore un verre de cette délicieuse crème liqueur de souchet de la marque Norée. Je vous dirai tout ensuite. 🍷😋

Le sexe, ce catalyseur
Le certificat d’études primaires en poche, Ramath dut habiter chez son oncle dans la ville voisine pour poursuivre sa scolarité. Un ménage fortement polygame, où les cousins, cousines et plein d’autres enfants se côtoyaient dans une belle ambiance. Le temps faisant son œuvre, Ramath murissait comme un beau fruit. Ses formes se développaient avec toute la grâce possible, ses rondeurs devenaient de plus en plus appétissantes, suscitant au passage des envies. Et c’est cet appétit qui conduisit l’un de ses nombreux cousins et sa joyeuse bande de mâles en rut, à lui faire l’impensable par une belle nuit au clair de lune. (page 33) 😧
Viol ? Non pas du tout. Enfin pas vraiment puisque c’était consenti (il m’a fallu lire deux fois cette partie pour comprendre). A tour de rôle et avec les injonctions de Ramath pour des raisons d’efficacité, ces jeunes hommes furent les premiers partenaires de la jeune fille. Les jours suivants l’incident furent difficiles à cause de la douleur infligée par autant d’agresseurs lors de cette première fois. Six qu’ils étaient (page 35). Il ne lui restait donc plus que 35 partenaires pour ne pas dépasser l’avertissement donné par sa grand-mère. 😯
La femme qui connait quarante et un partenaires au cours de sa vie est aussitôt frappée de démence. (Page 16) Cliquez pour tweeterAu fil des années le compteur sexuel de Ramath enregistrait de nouvelles entrées. De nouveaux hommes entraient dans son portefeuille, au gré de ses envies et ses aspirations. Aspirations, car Ramath avait des ambitions plus grandes que les montagnes. Ramath voulait posséder le monde et régner sur les hommes. Ramath savait au fond de son être qu’elle était une reine, et qu’elle était faite pour être vénérée. Ramath voulait être adorée et avoir tous les hommes à ses pieds. Elle voulait surtout être croquée comme ces petits biscuits à base de souchet, que vous propose Norée : 😋😹🙈

L’abordage de la vie
A 24 ans, Ramath détenait un impressionnant palmarès de partenaires. 33 hommes avaient déjà goûté à ses charmes et épousé sa chaleur. La belle était convaincue qu’elle n’avait pas un destin ordinaire, et devait à tout prix gravir les échelons dans la vie. C’est ainsi qu’elle décrocha son diplôme de gestionnaire de l’environnement, ce qui lui ouvrit de nombreuses opportunités moyennant quelques échanges charnels avec les hauts fonctionnaires. Le portefeuille intime de Ramath était bien fourni, et ne manquait pas de grandes personnalités. Une demi-douzaine d’hommes (cadres, élites nationales, hauts gradés, etc.) s’abreuvaient régulièrement à sa source comme une fontaine publique, les uns ignorant l’existence des autres. Tous cohabitaient dans une parfaite harmonie (Page 46). 😂😂😂
Et l’amour dans tout ça ? (Vous vous posez sans doute cette question, n’est-ce pas ?). Ramath n’avait pas le temps pour l’amour comme vous pouvez vous en douter. La gestion de son portefeuille occupait la majeure partie de son temps, et son esprit baignait dans les rêves de grandeur. Un peu comme des glaçons dans un verre de crème liqueur de souchet en fait. Innocent eut le malheur de croiser la route du cœur de Ramath. Innocent, pauvre innocent. Un homme transis d’amour pour la belle Ramath, un cœur d’homme qui ne battait que pour elle (pages 47-51). Un cœur qui finira brisé, perforé, écrabouillé de la plus horrible des manières (page 71). Voici un extrait de ce clash :
« Regarde-toi un peu, Innocent. Tu as effleuré ma vie dans les circonstances d’un malencontreux accident social. Retiens maintenant que nous ne pouvions pas jouer dans la même division, et qu’entre toi et moi, il y a quatre bonnes divisions de séparation. D’où as-tu puisé le courage de venir m’agresser dans mon bureau ? Sors d’ici à l’instant, ou je te donnerai la leçon de ta vie. Va, descends dans les bas-côtés du chemin, car moi mon chemin est long et ascendant.
Ramath !
Et que jamais je ne te croise sur mon chemin, car ce sera pour ta perte. »
Non mais franchement, est-ce qu’on dit ça aux gens ? 😂😂😂
Descente aux enfers
Les formidables aventures de Ramath ne s’arrêtent pas en si bon chemin. Innocent fut l’agneau sacrifié sur son autel, pour lui permettre de repartir de plus belle. Rien n’arrêta la jeune femme qui voulait à tout prix régner sur les hommes et être leur reine. Pour être adorée comme telle, tout y passa. Sacrifices, machinations, tentatives de meurtre. Le compteur sexuel de Ramath s’affolait à chaque nouvelle entrée, jusqu’à atteindre le nombre tant redouté : 41 ! (page 131-132) ⏳🔚⌛
Que s’est-il passé ensuite ? Devient-on vraiment folle après avoir connu 41 partenaires sexuels ? Jusqu’où ira Ramath dans sa folie de grandeurs ? 🙅
Voilà autant de questions qui trouvent leurs réponses dans La femme au portefeuille, que je vous invite à lire sans plus attendre. 😊
Mon avis
Je dois avouer que cette brève incursion dans l’univers de Ramath, m’a fait ressentir toutes sortes de choses. Le dégoût par un bon nombre de comportements de la belle, mais surtout la surprise à certains passages. Impossible de ne pas mentionner certains (sou)rires en lisant quelques vannes d’une violence inouïe. Et puis avec ces biscuits et la crème liqueur de souchet de la marque Norée, la lecture de ce livre fut un vrai délice. Tentez également ce mélange de votre côté et vous m’en direz des nouvelles. En gros, La femme au portefeuille est à lire pour connaitre le fin mot de l’histoire. Jusqu’où ira Ramath ? 😎
Si vous avez déjà lu La femme au portefeuille, quelles sont vos impressions à propos de ce livre ? Que pensez-vous de la fin de Ramath ? Devient-on vraiment folle après avoir connu 41 hommes ? Discutons de tout cela dans les commentaires !!! 😊😄😊
Cyr ZOGO
Une réflexion sur “ La femme au portefeuille avoue tout #SousMonScalpel ! ”
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